Espace Parentesi Tonde. Palerme, Avril/Mai 2024. Exposition personnelle














Une exposition de Cécile Donato Soupama
Avec une contribution sonore d’Alessandro Librio
Pigments, teinture de brou de noix, encre de Chine sur papier 228 x 183 cm (chaque triptyque) ; 420 x 90 cm (les ex-votos)
Curatrice Federica Fruttero
Les Orbis terrae étaient les cartes utilisées au Moyen Âge pour représenter la mer Méditerranée. À l’intérieur d’un cercle, la lettre T symbolisait, par sa forme, l’étendue d’eau séparant les trois continents connus à l’époque : l’Europe et l’Afrique de part et d’autre du pôle, l’Asie au-dessus de la barre horizontale.
Trois continents sur lesquels Cécile Donato Soupama est née, a voyagé, a vécu, et d’où elle tire ses origines.
Orbis terrae est l’un des projets les plus autobiographiques de l’artiste, car il s’inspire de ses racines et de sa condition d' »errante » entre l’Algérie, l’Inde, la France, la Chine et l’Italie.
Apatride et citoyenne du monde, Cécile Donato Soupama s’est nourrie des sons et des couleurs de différents idiomes et de différentes terres, et a fini par atterrir dans un pays dont elle a adopté les coutumes et la langue, sur l’île surnommée « le nombril de la Méditerranée ». Une terre de confluences, de chevauchements, de stratifications, qui lui ressemble.
Mais la Sicile est aussi le lieu d’atterrissage de nombreux êtres humains qui traversent la Méditerranée à la recherche d’un avenir meilleur. Orbis terrae est donc aussi l’histoire de cette humanité en exil, qui traverse le « climat torride » de la carte médiévale, considérée comme impraticable même à l’époque, vers un destin incertain, le plus souvent dramatique.
Dans les polyptyques présentés par Cécile Donato Soupama chez Parentesi Tonde, chaque élément comprend trois parties, les trois étapes d’un récit : le départ de la terre inhospitalière, le chaos du voyage, la mer porteuse d’espoir mais aussi de mort.
Une multitude d’ex-voto sont suspendus au plafond, une bande épaisse et continue de prières polyglottes en grec, sanskrit, français ou latin, à laquelle fait écho la musique, les sons et les bruits d’Alessandro Librio. Traces d’autres sons, d’autres vies, de cette odyssée infinie de l’humanité et de son mouvement perpétuel.
La Galerie, Tignes, décembre/mai 2024



Secretgallery, Paris, mars 2024



Silberturm underground, St Gallen, Suisse, mars 2024





Paratissima, Festival international d’art contemporain, Turin, Italie, novembre 2023










Espace Parentesi Tonde, Palermo, Sicile, octobre 2023





Villa Schmidheiny, Heerbrugg, Suisse, juin 2023




Galerie Marcelleria d’arte, St Gallen, Suisse, mars 2023







Galerie Secretgallery, Paris, septembre 2022







Sète Palermo, Festival international d’art contemporain. sept/oct. 2022


Sète, Pop Galerie, 17 septembre 2022







Palermo, Loggiato di san bartolomeo, 19 octobre 2022







Commissaire d’exposition Federica Fruttero. Photographe officiel du festival Éloïse Gay.
